Pour vous parler de la série documentaire « Sur la piste de l’éventreur du Yorkshire », je me dois de mentionner mon grand intérêt pour les faits divers français et anglais.
Si Bourdieu décriait leur dimension distractive, je dois bien dire que je les trouve très instructifs et qu’ils me captivent.
J’apprécie la façon dont ils mettent en lumière des aspects culturels, moraux, institutionnels d’une société, à condition de ne pas succomber à la tentation sensationnaliste…of course!
Le Yorkshire Ripper, c’est l’un des tueurs en série britanniques les plus meurtriers de l’après-guerre.
Il a marqué le Nord de l’Angleterre dans les années 70 mais je ne vous en dis pas trop sur le bonhomme, sinon c’est gâché !
D’anciens policiers, des victimes et des journalistes témoignent et nous font découvrir cette affaire avec beaucoup d’humanité.
Dans la veine des documentaires Netflix qui fleurissent depuis quelques mois, la série marque les esprits par son esthétique super léchée et son rythme maîtrisé.
A travers sa BO old school et à un très beau travail de montage d’images d’archives, la série-documentaire amène une véritable plongée dans l’enquête et plus largement dans une époque.
Grands nostalgiques et amateurs de « true crime » comme le UK Binge-Watcher apprécieront !
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